comme un pied tendu
invite solennellement
au faux pas.
CXXXII
comme un pied tendu
invite solennellement
au faux pas.
comme un point de fin
incapable d’arrêter
la fuite de son lecteur.
comme une perceuse
dévore un mur
à la recherche
du trou de secours.
comme une petite bouche
happe
un doigt blanc.
comme une page
le dos tourné
révèle nos intérieurs.
comme un triple galop
et les deux mains
agrippées à la crinière
d’une mer intérieure agitée
éclabousse un dehors de soi
les voilà !
ses sourires à l’avenir.
comme l’éphémère
coulée en larmes
étincelle
un passé présent.
comme le papillonnement
des bras du funambule
sur le fil de sa vie.
comme une cordée
de compagnons
indéfectibles
dans une quête
de l’insensé.
comme la murmurante
immensité
du regard percé.