Assis. Faible et risible. Il a l’air mal
en point.

Vieilli, la prostate gonflée, il secoue la tête. Il voudrait se lever et purger les champs emprisonnés. Déverser ses déjections tentaculaires sur le sol pollué. Mais rien ne vient. Renfrogné et sombre. Il vaudrait chialer. Inonder la surface contaminée. Une noyade annihilante et féconde. Mais rien ne sort.
Alors, faible et serein, sans se lamenter, le regard illuminé, il regarde tomber, l’une après l’autre, chaque goutte sombre de ses bras mutilés.