comme la désintégration
métaphore explicite
de mille merde souterraine.
Auteur/autrice : hof
comme le cabrement
d’une poitrine
et dans son oreille
le grand galop.
XCIV
sniffer la page 168
comme un excès de curiosité
et le nez observe
dans la fente resserrée
l’odeur de renfermé
les regards délaissés
et les doigts terreux
« c’est pour connaître…
dit-elle
l’humeur du papier. »
XCIIi
gesticuler sans ponctuation
comme une petite virgule
au milieu d’un texte
s’excite et vocifère
et gagne sa place.
XCIi
comme un empressement
à être là avant lui
assis mais debout
et chatouillé
par des gazouillis nasillards
dans mes draps ridés
nous voilà
deux éveillés
à se rencontrer
et les mots étincelant
à robe blanche
s’estompent
ou déguerpissent
avant que lui
ne baille
et moi ?
je me jette
sur les pas
de ces ombres.
XCI
comme une pièce-montée
à l’esprit courroucé
s’en va librement
se baigner.
xc
comme une oraison
à la mémoire
de ces éternels
écrits vivants.
LXXXix
comme un oui
majestueux
à la question
de l’animal
compagnon.
LXXXVIIi
échographier l’ardeur de vivre
comme une mutinerie
un psychédélisme cellulaire
au cri effervescent.
LXXXVIi
comme des pages et des pages
vulgaire buvard
et la coulée inonde
le cahier bleu
en pleine perte
de mes sens
le papier gondole
l’encre coagule
et brusquement
mes mains noir
hagardes et désolées
me dévisagent
sévèrement
« et le point final ».
LXXXVI